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TSF en Uruguay à l'école Martirene 321, Montevideo, du 20.10.12 à 08.11.12

Montevideo est la capitale, le principal port et la plus grande ville d'Uruguay. Elle se trouve dans la partie sud du pays et est bordée par le Rio de la Plata. La ville comptait 1 528 968 habitants en 2012, et son aire métropolitaine 1 868 335, soit presque la moitié de la population du pays. L’école est située au beau milieu du quartier le plus pauvre et le plus dangereux de la ville. Tous les enfants allant à l'école 321 vivent dans ce quartier. Pendant notre séjour, il y a eu une rixe (échange violent entre plusieurs personnes, souvent des gangs) et quelqu’un a perdu la vie ! Les enfants sont hélas confrontés à ce genre de violences quotidiennement.

Nous avons initié le tennis pendant plus de deux semaines à 250 enfants, avec l’aide de Mariana, leur professeur d’éducation physique et sportive. Nous avions à chaque fois entre 16 et 24 enfants (demi classe), pendant 45 minutes, de 13h à 18h (car ils sont à l’école uniquement l’après-midi), du lundi au vendredi. EN attendant le matériel, nous avons participé à des cours dans les classes, nous avons présenté notre sport dans chaque classe (à l'aide du tableau car nous ne parlions pas un mot d'espagnol !), nous mangions à la cantine avec les enfants et les institutrices, bref nous faisions partie de cette grande famille, de cette école qui travaille de tout son cœur pour ses élèves. En effet, divers ateliers sont mis en place après les cours : cirque, dessin, capoeira (danse brésilienne)... Dorénavant, le tennis en est un supplémentaire !

Les enfants ont découvert quelque chose de nouveau et au fil des jours, ils étaient de plus en plus impatients de jouer. Dès qu’ils nous voyaient arriver à l’école, ils se précipitaient vers nous pour savoir s’ils avaient tennis aujourd’hui.

C’est le dernier jour qu’on a réalisé qu’on a réellement apporté du bonheur ici, de la joie, de la nouveauté, des échanges… C’est sans doute la première fois qu’ils entendaient quelqu’un parler dans une langue étrangère, ils nous regardaient avec des yeux ébahis.

Sénégal

Concernant le matériel, nous avions envoyé en avance un colis de 18 petites raquettes, un long filet de mini-tennis, 50 balles souples et mousse, et du matériel pédagogique. Mariana a pu participer avec nous aux activités et nous avons donc pu la former à l’initiation du tennis pour les petits, elle pourra donc continuer à faire jouer les enfants après notre départ (c’est l’un des objectifs de l’association), d’autant plus que nous avons laissé tout le matériel.

Dans la cours de récréation d’environ 150 - 200 m², nous avons accroché le filet comme on a pu, nous avons aussi pris des bancs de la cantine pour que les plus petits puissent faire passer la balle dessous. 

Donc le dernier jour, jour des adieux, chaque classe est venue nous remercier les unes après les autres et nous donner des cadeaux, des dessins, des bisous… Les plus grands nous ont fait venir dans leur classe, ils étaient tous debout et concentrés : ils nous ont chanté leur hymne national « Orientales, la patria o la tumba » (Orientaux, la patrie ou la mort) sur fond musical. Des paroles chantées avec le cœur, ça se voyait, et le regard profond ! Tout ça pour nous remercier d’être venus ! On a tous pleuré, même les enfants les plus « rebelles » ont versé quelques larmes.

 

Pérou

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