Tennis Sans Frontières
Une Association Sportive à but Pédagogique
TSF au Pérou à la Casa Hogar Los Gorriones, Ayacucho, du 24.03.12 au 16.04.12
Apres presque 2 mois passés avec les filles d’Enda Bolivia à La Paz, nous enchainons directement avec d’autres enfants, ceux de la Casa Hogar Los Gorriones. Apres 36h de bus, nous arrivons a Ayacucho, perdu en plein milieu du Pérou.
Le département d'Ayacucho est situé au cœur des Andes péruviennes au sud-est de la capitale, Lima. Il compte 653 755 habitants, dont 170 871 pour sa capitale Ayacucho (2700 mètres d’altitude). La région porte encore les stigmates d'une politique radicale (alcoolisme, déséquilibre démographique, déstructuration du lien familial, etc.). Cependant, cette province rentre progressivement dans un processus de reconstruction. A plus de 10h de bus de Lima et 22h de Cusco (Machu Picchu), Ayacucho occupe une position géographique centrale, mais cet isolement relatif est, encore aujourd’hui, un frein au développement socio-économique de la région.
Situé à 20 minutes en bus du centre ville, Carmen Alto, est l'un des districts les plus pauvres d'Ayacucho. Les habitations y sont rudimentaires et les infrastructures routières quasi inexistantes. C'est dans ce quartier populaire qu’est implantée la Casa Hogar Los Gorriones.
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Sa mission première est de veiller à l'insertion sociale des enfants en situation de vulnérabilité (pauvreté, malnutrition, violence, abandon, maladie mentale, handicap lourd, etc.) dans la province. A ce jour, Los Gorriones reste l’une des seules casa hogar installées à Ayacucho prenant en charge des enfants porteurs de handicaps. Elle s’est fixée comme objectif de couvrir les besoins de base des enfants qu’elle accueille : un toit, une alimentation saine, une éducation de qualité, une stimulation psychomotrice, une rééducation adaptée ainsi qu'une attention médicale et psychologique. Elle a accueilli à ce jour près de 80 enfants.
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Les Gorrioncitos se répartissaient en trois groupes, entre lesquels les enfants du quartier pouvaient aussi taper dans la petite balle jaune. En fait, c’était eux les plus nombreux ! Entre les changements de groupe, le temps que les enfants retournent a la casa et que le groupe suivant arrive, une dizaine d’enfants habitant les maisons des alentours se précipitaient sur le terrain, empruntaient les raquettes et s’éclataient ! Au fil des jours, ils étaient de plus en plus, à tel point que pour le dernier jour, lors du tournoi final, ils étaient plus nombreux que ceux du foyer ! Nous avons donc décidé à l’unanimité de partager la vingtaine de raquettes entre les enfants de la casa et ceux du quartier. Pour que les enfants puissent continuer à jouer, c’est à d’autres volontaires, donc, de prendre le relai !
Uruguay
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Au programme : des séances de coups droits, de revers et de volées chaque après-midi sur le terrain de sport avoisinant la Casa car en effet, le jardin de la casa ne nous permettait pas de jouer au tennis. Nous avons du gérer le temps d’occupation du terrain avec les footeux du quartier car c’est un espace disponible pour tous y compris pour les poules qui picoraient juste à cote, les moutons qui broutaient l’herbe ainsi que les vaches qui traversaient le terrain d'un air insignifiant, sans compter les innombrables chiens et chats ! Le tout évidemment dans une ambiance de fous rires et de détente.
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Comme à chaque fois, nous avons fait expédier un colis contenant le matériel nécessaire. Le terrain utilisé n'avait ni ligne, ni grillage protecteur. Heureusement, les 2 trous déjà présents nous ont permis de poser 2 vieux poteaux en bois trouvés a la casa pour soutenir notre filet.
De temps en temps, nous installions également le filet près de la bibliothèque du quartier, sur un autre terrain du même genre, situé à 2 pas d’un collège, pour faire jouer encore plus d’enfants.
Bolivie
