Tennis Sans Frontières
Une Association Sportive à but Pédagogique

TSF au Foyer Fraternidad, La Paz, du .... à ....
Le foyer Fraternidad, situé à quelques rues de la Minka, est un centre thérapeutique et de réinsertion pour adolescentes ayant des problèmes de comportements (vol…), d’addiction (alcool, drogue) ou vivant dans la rue (prostitution).
C’est aussi un lieu transitoire dont la méthodologie thérapeutique est structurée en 4 étapes :
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Désintoxication
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Réapprentissage des règles de vie
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Réinsertion dans le système scolaire et/ou dans les familles
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Et enfin, pour les adolescentes qui doivent devenir autonomes rapidement, car elles ne pourront pas retourner dans leur famille, l'apprentissage d'un métier.
Afin qu'une réinsertion dans la société soit possible, une thérapie de 3 mois minimum est nécessaire.
Le centre a une capacité d'accueil de 27 filles et adolescentes, qui y résident pour une durée variable, selon le processus thérapeutique suivi. Les participantes intègrent la Casa Fraternidad de leur propre volonté, ou sont parfois acheminées par la police des mineurs ou par leurs familles.






Sur 60 filles :
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Addiction alcool : 25%
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Addiction solvant : 5%
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Addiction solvant + alcool : 15%
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Vol / agression : 55%
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42% ont vécu dans la rue (de quelques jours a plusieurs mois) avec pour la plupart une situation de prostitution.
Sur 38 filles sorties après processus, 11 sont retournées dans la rue.
Ces deux centres sont gérés par l’association Enda Bolivia, créée en 1988 dans la ville d’El Alto, tout proche de La Paz, capitale de la Bolivie. Ses objectifs :
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Réduire la marginalité sociale des enfants et adolescents
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Améliorer les dynamiques socio-familiales, éducatives et professionnelles.
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Favoriser l’intégration communautaire.
Les résultats sont encourageants, mais la population à risque reste importante à El Alto, et les centres d’Enda sont toujours pleins. Il faut donc poursuivre le travail, et c’est pourquoi Enda El Alto a besoin de soutien matériel et financier.






Nous avons enseigné le tennis à la "Fraté" durant 6 semaines, tout comme à la "Minka". Nous proposions des séances le matin dans un centre et l'après-midi dans l'autre et inversement suivant les jours.
Une belle échapée pour ces filles, juste le temps d'un échange, loin de la pauvreté et des problèmes quotidiens.
Ces centres sont des écrins où les jeunes femmes se reconstruisent, réaprennent à vivre. Comme disait Pierre de Coubertin, le père des Jeux Olympiques modernes :
"Le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la difficulté pour la vaincre".
Tant de belles valeurs que transmet le sport, et qui sont leurs combats au quotidien.